On se retrouve en journée presse du salon de l’auto !

Après plus de vingt ans à arpenter le Salon de l’Auto comme simple spectateur avec mon père, ça y est : cette fois, j’ai mes entrées pour la journée presse du Salon de l’Auto 2025 à Bruxelles Expo ! Un rêve de gosse qui se réalise.

Pour la petite histoire, en 2024, l’événement avait été remplacé par un Brussels Auto Show organisé par 402 Automotive. Perso, j’avais trouvé ça franchement décevant. Mais cette année, c’est le grand retour du vrai Salon, orchestré par la Febiac. Le 101e Salon de l’Auto se tiendra du 10 au 19 janvier 2025. Bref, sur leur site, on peut lire “Pour l’occasion, ce sont les voitures particulières, les utilitaires légers (vans) et les véhicules de loisirs qui recevront les faveurs des projecteurs.” On lit aussi qu’on aura droit à 5 premières mondiales, 14 premières européennes, 56 premières belges (pour ce que ça vaut) et 7 concept-cars. Seront aussi visibles 45 dream cars et voitures de sport exclusives ainsi que 2 voitures de Formule 1.

Il est temps de faire vivre la passion

Et là on aborde quelque chose d’important, un sujet qui me tient énormément à coeur : l’évolution du marché auto. Je suis intimement persuadé qu’on arrive à la fin de la course au chiffre chez les constructeurs. Ce que j’entends par cette phrase incomplète et imprécise, c’est que les SUV continueront de se vendre, c’est sûr, mais je pense que les vraies voitures plaisir, celles qui font rêver, vont enfin retrouver leur place.

Le cas Toyota

GR Yaris ph.2 2024 — Photo prise avec un iPhone 12 Pro en RAW, éditée sur Adobe Lightroom.

Le meilleur exemple reste Toyota. Dans les communautés de passionnés, la marque a réussi à complètement changer son image depuis son nouvel idéal de no more boring cars (Akio Toyoda, CEO de Toyota, 2017) qui signifie “fini les voiture ennuyeuses”.

  • GT86/GR86 : hommage à la l’icône qu’est l’AE86 (appelée Toyota Corolla GT chez nous). Une recette indémodable : propulsion, atmosphérique et tout dans le chassis. À mon sens, la meilleure voiture formatrice actuelle. Juste assez pour s’amuser (et se faire peur), mais surtout un bon cocktail pour apprendre les bonnes techniques. D’une certaine manière, la grande soeur de la MX-5… Si on met de côté la fiabilité en conduite intense du moteur Boxer de Subaru.

  • Supra MK5 : Certes, elle est dérivée de la BMW Z4, mais son âme en diffère clairement. Le constructeur nippon est allé jusqu’à installer une boite manuelle en 2022, évidemment inexistante sur le cabriolet allemand.

  • GR Yaris : Mon petit bijou, actuellement garé juste à côté de ma fidèle MX-5 NB Miracle de 2000. Il serait temps que je vous en parle de ces deux-là. La GR Yaris est le premier véhicule contemporain sportif 100% made in Toyota. Héritage de rallye, un minimum de concessions (jusqu’à l’abandon du système start and stop sur la phase 2, juste pour le plaisir) et un tarif… difficile pour certains, justifiable pour d’autres. Mais peu importe, puisqu’elle est fondamentalement seule sur son segment.

Et les autres ?

Maintenant, réfléchissons : quel véhicule sportif existe aujourd’hui chez nos concessionnaires ?

  • Peugeot : La 508 PSE (360 CH, 520 Nm, 1900 kg) reste une familiale, mais elle envoie (cela dit, j’en ai tenu une en sortie de rond-point récemment avec la GR Yaris)

  • Alpine : La mythique A110 qu’il me tarde d’essayer.

  • Honda : Réanimation de la Prelude.

  • Toyota : De nouvelles MR2 et Celica entre autres sont prévues.

  • Renault : Eux ont tué Renault Sport pour favoriser Alpine. À voir où ils vont avec l’électrification mais l’annonce d’une R5 Turbo 3E de 500 chevaux me motive pas mal à m’intéresser à nouveau à la marque.

  • Abarth : A le mérite d’exister.

  • Suzuki : Ils tiennent le coup avec sa Swift Sport toujours aussi chouette.

  • Mazda : La MX-5 et laisse imaginer une future sportive.

  • MG : Le Cyberster, on en a déjà parlé.

  • Porsche : On connait.

  • Hyundai : Les i20N, i30N et IONIQ N qui marchent pas mal (fiabilité à revoir par contre).

  • BMW, Mercedes, Audi, Cupra : Les poids lourds allemands pour clore ma liste.

Les Asiatiques mènent la danse, les Européens commencent à se réveiller, et les Américains… eh bien, ils continuent de faire des trucs d’Américains. Ce qui est sûr, c’est que l’auto, c’est toujours aussi cool, et un Salon de l’Auto, ça vaut toujours le détour.

PS : Un mega-merci pour mon contact privé à la Febiac qui me permet de vivre cette expérience !

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